vendredi 12 juin 2020

Article paru sur CulturActu


Des aventures en bulles de savon

Premier ouvrage pour R.J.H. Lascols, un auteur prometteur qui publie chez Marathon éditions et mérite que l'on s'arrête sur son livre, tout juste sorti. "Les voyages de Maxime Petit. Les bulles de savon" est le prélude à une série d'aventures destinée à un public jeunesse. Beaucoup d'enfants qui l'ont découvert en sont déjà friands et attendent une suite prévue pour novembre. La curiosité nous a incités à interviewer l'auteur qui habite dans la région de Saint-Raphaël.



Maxime Petit, notre héros, est un jeune collégien. Issu d'un milieu modeste, sa mère est femme de ménage, son père, ancien militaire est gardien d'un camping. Le jeune garçon n'a que quelques amis au collège. Le plus proche de lui, c'est Jacob. "Le plus téméraire des deux souligne d'emblée l'auteur. C'est un peu son grand-frère. Il ose tout et a beaucoup d'humour".

L'originalité du livre de R.J.H. Lascols est de puiser dans un monde imaginaire mais aussi d'être ancré dans la réalité du quotidien avec des éléments de la vie: le bus, le collège, les paysages de la région de Fréjus. "La vie quotidienne de Maxime n'est pas facile, explique t'il. Il est renfermé mais c'est un surdoué. Personne ne le sait. Il s'ennuie. Et puis, on se moque de lui à l'école car il est petit de taille un peu gringalet et pas sportif. Il est proche de sa mère mais son père militaire, à la retraite vit désormais avec eux en permanence et il est rigoureux."

Quand R.J.H. Lascols nous parle du caractère de son personnage, il se remémore son enfance: "J'étais comme mon héros, un peu introverti, timide, réservé et toujours la tête dans les nuages". Mais pourquoi les bulles de savon ? "C'est une autre histoire raconte t'il. Comme je suis aussi auteur, compositeur, interprète de chansons, j'avais écrit un texte, il y a quelques années intitulé"les bulles de savon". C'était l'histoire d'un enfant introverti et timide en classe dont le moyen d'évasion était de faire des bulles de savon et de les regarder s'envoler. Il s'imaginait voyager dans la bulle. De la chanson est né mon livre."

Sans tout dévoiler des aventures de Maxime Petit, on peut dire que le voyage en "bulles de savon", titre du premier opus entraîne les jeunes lecteurs dans un monde imaginaire. Entre le personnage étrange rencontré sur la place de la ville, un pseudo-magicien qui va lui donner une recette pour parcourir de nombreux pays, une enquête policière et la découverte de nouveaux univers... les enfants ne s'y trompent pas et s'identifient aux personnages de l'histoire.

"Lors des dédicaces, ils me disent ne plus pouvoir lâcher le livre", explique l'auteur. Un succès prélude à une série d'aventures supplémentaires avec un second tome prévu pour Novembre. Et un auteur heureux mais encore étonné de ce succès.



Amoureux des mots et de la langue française, R.J.H. Lascols propose aussi des animations autour de la lecture et de l'écriture à l'école. " C'est Bernard Werber qui m'a inspiré lorsque j'ai suivi des master class avec lui. Je fais, par exemple, des initiations à l'étymologie des mots.C'est un univers très riche et l'objectif est que les enfants s'intéressent à la langue française sans s'ennuyer."

Personnage aux multiples facettes et grand voyageur sur tous les continents ce qui l'a beaucoup inspiré pour permettre aux enfants d'apprendre sans en avoir l'air, R.J.H. Lascols aime aussi la chanson française "Je fais des reprises, en duo avec mon épouse, de Brel, Barbara, Brassens. J'ai grandi dans un monde de poésie avec mon père et tous ces beaux textes de la chanson française me font vibrer." Surpris de son succès, cet élève de Michel Jonasz avoue, " Je lis tellement et je vénère tant les auteurs que j'avais le sentiment que ce métier était réservé à une élite. Disons que je ne m'en sentais pas capable."

Pari réussi donc pour cette lecture estivale qui replongera les enfants dans une lecture plaisir de qualité.

Ouvrage disponible sur cultura.com sous ce lien ou directement chez Marathon Editions et en commande en librairie.

Marie-Hélène Abrond

Publié le 12 juin 2020

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